Mercredi dernier, dans le cadre d’un colloque qui se déroulait à la ville où j’ai eu la chance d’écouter un économiste espagnol détailler l’état de la France à l’international. J’ai été frappé de découvrir combien celle-ci est à présent jugée comme étant un sujet de plaisanterie pour le monde entier. S’il est flagrant que la France jouit encore des atouts indiscutables(avec ses industries performantes, sa forte natalité ou encore sa force de travail fortement expérimentée), à l’international, elle est vu, à l’international, comme souffrante. On pourrait dire que ce mal a démarré vers les années 1970, mais force est de constater que notre pays est dans la mauvaise direction lorsqu’on étudie les résultats macroéconomiques. La gauche avait provoqué certains espoirs avec son élection. Mais comme les sondages l’illustrent, que cela fait longtemps qu’ils se sont évaporés. A l’étranger, le regard porté sur la France est encore plus perplexe. En quel honneur ? Grâce à l’action phare de Hollande : la fameuse taxe à 75% pour les revenus les plus élevés, illustre dans le monde entier. Même si cette charge ait finalement été enterrée après deux ans, elle reste à l’étranger comme une tache ineffaçable. Voilà le symbole à l’international de l’action du gouvernement socialiste. Je suis revenu sur la analyse avec des participants provenant d’Espagne, et e tous identifiaient tous le gouvernement actuel à cette taxe ! Et comme vous pouvez le deviner, elle a porté un navrant signaltrès atroce pour les investisseurs étrangers. Si, d’un point de vue électoral, c’était un coup de génie, elle aura surtout fait en sorte de différer de deux ans la sortie de cette crise. Dans une boutade, l’industriel a énoncé que même les rouges n’auraient pas osé évoquer une telle mesure ! Et je peux vous garantir que toute la salle a ri à n’en plus finir. Je peux vous assurer que ça donne envie de disparaître, d’assister à une scène pareille. Je n’oublierai pas de sitôt ce séminaire m’a rendu chagrin. François Hollande peut bien donner le change en jouant les représentants (jusqu’à sonner à la porte de Cuba), il reste qu’il a immolé notre santé économique avec cette mesure stupide.
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