Récemment, j’ai fait quelque chose dont je rêvais depuis un moment : j’ai grimpé à bord d’un avion de chasse pour goûter aux joies de la voltige. Cela a eu lieu aux abords de la ville et c’était franchement gigantesque. Je pensais tout savoir des sensations que je pourrais éprouver pendant un vol de ce type : j’avais lu des dizaines de retours d’expérience sur le sujet. Je savais absolument tout ce qui me pendait au nez. Mais vous savez quoi ? Il existe une sacrée différence entre le fait de connaître et la vivre. Ca peut paraître assez évident, mais c’est tout de même une chose que nous avons tendance à négliger. Nous passons maintenant tellement de temps vissés à nos écrans que nous en occultons toujours un peu plus le monde physique. Nous sommes tellement envoûtés par notre existence virtuelle que, quand nous vivons une aventure, nous ne la vivons plus pour elle-même : notre première pensée est de la partager en ligne. Nous croisons une célébrité ? Une photo à publier sur Facebook. Une assiette au Flunch ? Un cliché vite partagée. Nous ne demeurons plus dans le présent : nous sommes bloqués dans l’instant qui suit, celui où la communauté va féliciter et liker cette actualité. En fait, nous sommes tous aujourd’hui des junkies quêtant leur quantité de reconnaissance virtuelle. Et si mon point de vue vous paraît excessif, pensez-y. La dernière fois que vous avez vécu une chose intéressante, ne songez-vous pas à un moment à à la réaction de vos amis Facebook lorsque vous leur en ferez part ? En un sens, nous ne sommes plus jamais seuls. Nous agissons comme si nous avions toujours à nos côtés un groupe qui nous suit où que nous allions. Enfin, si vous avez un jour l’occasion de tester le vol en avion de chasse. D’ailleurs, je vous mets en lien le prestataire par lequel je suis passé, si vous habitez du côté de la ville.Suivez le lien pour en savoir plus sur ce baptême en avion de chasse L39 Pontoise.
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